Richard Di Rosa, également surnommé “Buddy” en hommage au chanteur Buddy Holly, est un sculpteur français né en 1963 à Sète. Il fait partie du mouvement de la “Figuration Libre” aux côtés d’artistes comme Robert Combas, Rémi Blanchard et François Boisrond. Son style artistique se caractérise par :
– Une sculpture libre, fantasque et joyeuse, célébrant le mouvement et le rythme.
– Un renouvellement de la statuaire classique par des formes stylisées, colorées et dynamiques.
– Une inspiration puisée dans l’art populaire, la bande dessinée, le street art.
– Une volonté d’aller au-delà de la simple figuration réaliste pour tendre vers l’abstraction.
– L’utilisation de matériaux variés comme le bronze, le bois, la résine.
– Ses sculptures représentent souvent des personnages hauts en couleur, des animaux fantastiques ou des formes abstraites évoquant la danse et l’énergie. Richard Di Rosa est considéré comme un sculpteur majeur de la Figuration Libre, mouvement revendiquant une approche libre, spontanée et décomplexée de l’art. Son travail se veut joyeux, rythmé et accessible, renouvelant la sculpture traditionnelle avec audace et fantaisie.
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Regards d’ailleurs
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Petite déconvenue de notre réalité unique programmée
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Fluctuations circadiennes
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Interaction kinesthésique sur un coulis de sauce écarlate
Pourquoi les tyrans, les dictateurs existent-ils encore de nos jours ? Cette composition met en avant les signes de l'oppression que peuvent faire subir certains être humain à leurs congénères...
La légende personnelle
Cette composition incarne symboliquement un peloton de coureurs cyclistes. Des roues combinées entre des courbes rouges, ces tracés nous invites à emprunter un nouveau chemin programmé et semé d'embûches. Dans ce domaine, et plus qu'ailleurs, les comportements de vie sont exacerbés. Pour certains, c'est une lutte pour gagner et surpasser les concurrents, quand pour d'autres, participer et suivre est un défi ! Pour les gagnants, c'est une quête nécessaire qui représentera la preuve d'une existence riche et accomplie.
Dans notre quotidien, ces deux modes d'existence s'opposent ; mener pour exister ou suivre pour survivre. On imagine que quand son présent lui convient, l'homme a peur de son futur. Peut-on aboutir à l'accomplissement de soi à la faveur de notre inconscient ou par la reprogrammation de notre volonté ?
La noce des vanités
La représentation allégorique d'une tête de mort est devenue le reflet symbolique de la vanité. Quoi que l'on fasse, nos vanités sont présentes en nous. Elles font partie intégrante de notre caractère dans la vie sociale. L'humain a été conçu autour de l'amour-propre, l'orgueil, la fierté, la prétention... Cette relation à nous-mêmes peut-elle changer ? Car en effet, si notre évolution est l'aboutissement par l'équilibre de nos doctrines vertueuses, quelle seraient les causes de leurs absences . Cette composition reflète un essai sur le contrôle de nos vanités par le biais d'un voile occultant nos exaltations. Nos vanités nous accordent aucun répit, car à chaque instant, elles font la noce avec nos désirs refoulés.
Hommes pressés
Cette composition met en scène un héros du quotidien qui, pour rentrer dans le moule, doit se vêtir d'une conformité imposée. Pour ne pas sortir du lot, l'habit fera le moine en débouchant sur un prototype prétentieux et narcissique où, à l'inverse, intègre et empathique : Nul ne le sait encore, chacun est responsable de son propre destin. S'intégrer à un parcours conventionnel, pour ensuite s'accorder une distance émotionnelle face aux problèmes géopolitiques. "Qui veut rentrer dans la toile de mon réseau ?" (Noir désir)
Lacs et forêts
Approche cartographique sur la reconnaissance biométrique par liaisons croisées des satellites et caméras de surveillance au déficit de l'anonymat, pour permettre la détection de comportements "anormaux". L'élégance des traits humains disparaît, l'usage de documents d'identité d'état civil devient obsolète. Le résultat se traduit par la constitution d'une carte des déplacements. L'approfondissement vers le "tout technologique" nous conduit-il vers une déshumanisation froide ?