Travailler, voyager, explorer en modulant les contraintes de la gravité, tel est l'un des rêves de nombreux physiciens. Cette composition explore les effets de l'interaction gravitationnelle sur un exosquelette formé par intrication quantique. L'attraction universelle s'annule puis se recompose en s’exerçant dans la direction recherchée. Une vision futuriste de l'homme de demain, puisqu'il s'agit d'une femme.
Cette mise en scène dépeint l'enlisement de notre libre-pensée provoquant l'enfermement de nos rêves et la réduction de nos ambitions. Le sentiment d'isolement surgit dès lors que l'opinion individuelle s'oppose à la raison collective, se traduisant par un phénomène d'incertitude cognitive sur la volonté de conscience. S'adapter par la résignation et par la frustration ou s'enfouir dans la soumission sont-ils nos échappatoires ? Une théorie sur l'emprisonnement par nos propres limites ? (une classique pour Cédric LENEUTRE)
Inscrite dans un style pariétal, cette représentation d'une faune locale semble peinte sur un fragment de roche et donne l'illusion de s’être adaptée à sa structure porteuse. Le regard se porte sur les espèces représentées, par nature endémiques et pourtant regroupées, l'incohérence historique évoque le contresens de l'observation vers la représentation. Le relief correspond au contexte de la composition, il fait ressortir la relation incontournable entre le support et sa surface. C'est un hommage aux premiers habitants de la grotte de Chauvet (Ardèche - France), d'où la consistance massive du support de l'œuvre.
Baignade des nymphes dans l'univers cosmologique où naissent des galaxies en forme de nénuphars. Aux abords d'un pont d'intrication quantique commence l'écoulement du temps. L'idée de la conception d'une humanité n'est alors qu'au stade de l'esquisse. La profondeur de l'analyse est en contraste avec la représentation très figurative cette fois.
Cette composition évoque le caractère héréditaire polygénique sur les variations phénotypiques dominantes uniques que cache la structure complexe du vivant. Révélation de l'outil pour la reconnaissance optique de chaque mammifère vivant sur la planète. Ici il s'agit de la représentation de la conscience coupable ou non ! Chaque oeil semble nous regarder différemment et c'est pourtant toujours le même oeil ; Quel était celui qui regardait Caïn ?
Imbrication de carrefours autour de l'urbanité froide et fonctionnelle et son environnement végétal décoratif. Faisant face à une croissance importante, l'homme harmonise les formes et couleurs de son habitat autour de son infrastructure logistique en rapport aux éléments naturels endémiques. Inscrite dans un style presque naïf, cette composition donne l'impression d'être un jouet pour enfants. Devons nous nous méfier de redevenir ces enfants . Devons nous nous méfier de nous encore une fois ?
Étude et prototypage d'une motricité utilisant la force du temps. Cette composition conceptualise les mouvements du temps en tant que source immanente d'émission d'énergie. La vitesse est remplacée par le déplacement de production de temps. Sans que l'on sache vraiment pourquoi, cette œuvre semble dégager une immense énergie: Anabolique ou catabolique ? Positive ou négative ? Constructive ou destructrice ? Vraisemblablement on ne sait pas, mais il s'y passe quelque chose !
Lignes directrices d'un mouvement architectural perturbé par des turbulences produites lors d'une chorégraphie. Cette incidence révèle la symbiose entre la matière minérale et la vie tout en produisant un sentiment de vibration musicale. Lune et soleil sont paraît-il des symboles de sociétés secrètes, leur rigueur est en contraste avec la grâce des danseuses, qui semblent presque voler. Cette élégance légère semble occulter la froideur du bâtiment et de ses symboles, elles en oublient où elles sont ; est-ce le triomphe de la vie sur ses institutions ?
Scène de crime après une attaque de virus, les rapprochements favorisent leurs transmissions. Cette création s'emploie à produire une mise en garde sur l'importance des gestes barrières indispensables pour les acteurs dans leur milieu. Les indices relevés sur cette scène par la police scientifique sont de nature biologique, une zone de confinement doit-elle être mise en place ? Que faut-il faire ; plus de discothèque, plus de rapprochement, plus de sexe ? Vision tragique, qui n'est pas sans rappeler une certaine actualité.
Cette création illustre une bataille située en haute mer proche des Bermudes. Nous savons aujourd'hui, que certains faits historiques relatés par les arts sont fortement exagérés et déformés par le temps. Cette représentation de navires du XI au XIII siècle peu enclin à la navigation en haute mer ne sont pas adaptés à l'installation d'artillerie lourde de cette l'époque. Ainsi nous pouvons certifier qu'une telle bataille n'aurait pu avoir lieu. Un anachronisme historique qui au fil de notre évolution révèle certaines vérités. La manipulation des images persiste encore de nos jours et nous conduit constamment à vérifier les faits de l'actualité ! Une veille factuelle qui doit nous conduire à faire nos propres expériences, même au prix de nos vies. Parfois, il est plus simple et pratique de dire que l'ignorance nous met à l'abri du manque en sacrifiant la vérité à l'esthétisme. car "dans une époque où la tromperie devient universelle, le seul fait de dire la vérité est un acte révolutionnaire" (George Orwell) Ces bateaux semblent aspirés vers le ciel par un mouvement de tourbillon, ils prennent de la hauteur, une hauteur de vue ou d'esprit, c'est peut-être l'exaltation du combat. On retrouve le thème de la hauteur de vue, nécessaire à la victoire, et donc à la liberté. La liberté est disponible en chacun de nous pour écrire un futur libre et vertueux.
